⌟ Investissement Financier
Pour certains investisseurs, rien ne vaut un bon placement ! Ce schéma peut convenir aux personnes ayant déjà une bonne base patrimoniale immobilière ou à ceux qui sont allergiques à la pierre. Toutefois, les banquiers ne proposent, au sein de leur établissement, que leur propre produit : leurs conseils ne sont donc pas objectifs.
La méfiance envers les produits bancaires amène de plus en plus d’épargnants à faire appel à un conseiller financier indépendant. À la différence d’un banquier souvent restreint aux produits « maison », le conseiller financier indépendant bénéficie d’une très large gamme de produits et travaille en architecture ouverte en vous donnant accès à des contrats qui collent à vos objectifs de performance tout en faisant un véritable travail de suivi du client dans la durée. Notre cabinet est joignable à tout moment afin de répondre à vos questions.
Cas 1 : J’ai souscrit un contrat d’assurance vie il y’a vingt jours. J’ai trouvé un meilleur produit hier qui me pousse à regretter mon premier choix : Puis-je résilier mon contrat ?
Réponse: Les produits financiers ne sont pas soumis à la même législation que les produits immobiliers. C’est le cas notamment de l’assurance vie. Or, il est fréquent sur ce type de produit que le client s’aperçoive après coup qu’il existe une meilleure rentabilité ou de meilleures conditions ailleurs. Ainsi, si le souscripteur du contrat d’assurance-vie désire résilier son contrat il pourra le faire dans un délai de 30 jours. La demande de résiliation devra être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception.
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Cas 2 : J’ai souscrit un PEA en 2013, je souhaite en souscrire un second : En ai-je le droit ?
Malgré l’importante volatilité des actions, de nombreux investisseurs portent leur choix sur des PEA « plan d’épargne en action ». On peut définir le PEA comme une enveloppe fiscale permettant d’investir sur les marchés européens. Cette enveloppe fiscale sera exonérée d’impôts (mais pas des prélèvements sociaux après 5 ans). Les investisseurs sont attirés par les perspectives de plus-values notamment lorsque le contexte économique, géopolitique et financier mondial précaire fait baisser le cours des actions et que les contrats d’assurances vie en fond euros ne sont plus des produits aussi intéressants. Pour autant l’ouverture d’un PEA reste soumis à une réglementation stricte et l’investisseur ne pourra ouvrir qu’un seul PEA… ce qui ne l’empêchera pas de son côté, de se marier ou de se pacser pour un ouvrir un second, d’opter pour des comptes-titres, ou de se focaliser sur certaines actions, de les acquérir, de les revendre à son gré.
Cas 3 : J’ai décidé de souscrire des parts dans une SCPI. On m’a assuré que « la pierre papier » est le produit le plus rentable et le plus sécurisé : Est-ce exact ?
Réponse: L’immobilier est dans l’esprit commun un moyen rentable et sécurisé de percevoir des revenus. La SCPI n’est autre que la mutualisation de fonds soulevés dans le but d’acquérir le plus souvent des bureaux. L’investisseur est alors actionnaire de la société de laquelle il possède des parts pouvant d’ailleurs voir leur montant réévalué à la hausse périodiquement. En apparence l’idée est séduisante. D’ailleurs les promesses de rentabilité se font légions sur les sites internet où l’on trouve parfois du 5%. Selon un vieil adage ce qui est fort rentable est fort risqué : il convient donc d’opérer en arbitrage entre la rentabilité et la santé voire le passif de la SCPI. Un tri minutieux devra donc être fait par un professionnel. Même en ayant retenu le meilleur produit du marché, il faut garder à l’esprit que l’investisseur courre un risque de perte en capital qui n’est pas couvert au moment de sa souscription.
